30 novembre 2010

Les quatre « implants mentaux » de l’affaire Wikileaks

par Pino Cabras, sur Megachip le 29 nov. 2010


Alors qu’on nous raconte qu’avec les premières bribes des nouvelles révélations de Wikileaks, nous assistons à l’éclatement du « 11-Septembre de la diplomatie », ou plutôt, « du 11-Septembre d’Internet », il est nécessaire de clarifier une chose : aucun individu, aucune organisation n’est en mesure de lire 250.000 documents en peu de temps. 
Et donc, ce qui nous parvient est un flux « filtré » de documents. Et ceux qui appliquent ce filtre, pour l’instant, sont ceux qui constituent la vieille machine des médias traditionnels.  S’il s’agissait d’un 11-Septembre, nous serions dans la phase initiale du traumatisme médiatique, celle qui donne l’implant mental(*) (imprinting en anglais), l’apprentissage de base du Nouveau Monde dans lequel nous entrons et des nouvelles croyances auxquelles nous devons adhérer. Une fois les esprits conditionnés par ce choc, les éventuelles relectures faites ultérieurement iront à contre-courant et en cela, partiront défavorisées.
Le premier « implant mental » tient justement dans le concept de « traumatisme ». Le moyen est le message lui-même. Moyen et message sont : subir un traumatisme. Comme si avant la diffusion de secrets par Wikileaks, il n’existait aucun moyen d’interpréter la politique, la diplomatie, les secrets, les intrigues habituelles entre États. Comme si  l’interprétation historique – elle aussi fondée sur des archives et des documents, mais sur des périodes plus longues [permettant la] réflexion, devait céder le pas à l’asservissement à l’événement émotionnel.
Le deuxième implant mental concerne l’importance attribuée aux thèmes chers à la diplomatie états-unienne. Nous avons sous les yeux les dépêches des ambassadeurs, rédigées dans un style franc, brutal, mais non pour autant exemptes  de mensonges, d’erreurs prospectives, de préjugés, de platitudes maladroites, ou de  retenues. Cela nous fournit une vision parcellaire du monde, qui, de plus, est loin d’être la seule possible. On continue par exemple de cristalliser et d’exagérer la peur de l’inexistante bombe atomique iranienne, et dans le même temps on persiste à ignorer les bombes atomiques israéliennes, elles, bien réelles. Wikileaks et les médias traditionnels, lorsqu’ils sont combinés, confirment au final  les thèmes dominants, tout en bousculant les codes de la diplomatie. C’est exactement ce que fait une guerre, surtout dans sa variante de guerre psychologique.
Le troisième implant est la confusion qui règne sur le Web, tellement forte qu’elle relance ceux qui de ce chaos voudraient arriver à un « nouvel ordre » sur la Toile. Il y a deux ans, nous avions publié l’avertissement du juriste qui connait le mieux la Toile, Lawrence Lessig, qui annonçait qu’un « 11-Septembre d’Internet était sur le point de se produire », un événement qui catalyserait une transformation radicale des normes régissant l’Internet. Lessig révélait que le gouvernement états-unien, comme pour le Patriot Act qu’il avait préparé bien avant le 11-Septembre, avait dans ses tiroirs un « Patriot Act pour l’Internet »  tout prêt, dans l’attente d’un quelconque événement majeur pouvant être utilisé comme prétexte pour changer radicalement le mode de fonctionnement d’Internet. » Tout comme George W. Bush, Obama fait tout pour, en plus de la valise nucléaire (**), se doter du bouton capable d’éteindre le Web. L’événement en cours pourrait pousser de nombreux gouvernements à confier ce nouveau contrôle à quelqu’un. C’est ce que fait la Chine depuis un certain temps d’ailleurs.
Le quatrième implant tient dans l’idée que les secrets sont tous enregistrés, soigneusement conservés dans des carnets papier avec l’en-tête des appareils [d’États], et par conséquent sont inéluctablement amenés à être dévoilés un jour ou l’autre, avec leur cortège de numéros d’enregistrement et de signatures. [En réalité], le véritable pouvoir est essentiellement caché, ses chaines de commandement sont impossibles à remonter entièrement, il est silencieux, évolue dans des circuits extra-institutionnels, se dissimule sous différentes couches de protection et des structures parallèles, bénéficie de bras de levier. Il ne se prive pas pour autant de procédures et d’appareils légaux, mais sans en dévoiler les véritables finalités. Penser que Wikileaks puisse soulever le couvercle des différents niveaux de pouvoir est illusoire, et relève d’une grande naïveté, tout autant que de croire que l’on puisse combattre les puissants seulement en amplifiant la transparence libérale.
[…]
Pino Cabras
Megachip, le 29 nov. 2010

Traduction GV pour ReOpenNews


Notes de la traduction :
(*) Implant mental : Nous avons choisi de traduire le terme imprinting utilisé par l’auteur dans son article par ce terme plutôt que par ceux qu’auraient pu suggérer une traduction littérale, comme "empreinte‘ ou "imprégnation". La notion d’imprinting que veut rendre l’auteur est celle d’une "idée introduite de force dans les consciences", qui semble être mieux rendue par le terme "implant mental" que par ceux d’empreintes ou d’imprégnations davantage surchargés en français.
 (**) Valise nucléaire : Il s’agit véritablement d’une valise accompagnant le Président américain dans ses déplacements, et dont il a seul le code. Une anecdote assez connue veut que Bill Clinton ait oublié à plusieurs reprises ces codes secrets.

Source: http://www.reopen911.info/News/2010/11/29/les-quatre-implants-mentaux-de-laffaire-wikileaks/.

29 novembre 2010

I quattro imprinting di Wikileaks

di Pino Cabras – da Megachip


Ora che ci dicono che con le prime nuove soffiate di Wikileaks sta esplodendo «l'11 settembre della diplomazia» ovvero «l'11 settembre di internet», deve valere una premessa: non ci sono individui, e neanche organizzazioni, che siano in grado di leggere 250mila documenti in breve tempo. Quindi ci arriva solo un flusso filtrato di documenti. E chi lo filtra, per ora, è la vecchia fabbrica dei media tradizionali. Se di un 11 settembre si trattasse, saremmo nella fase del trauma mediatico iniziale, quella che ci dà l’imprinting, l’apprendimento base del nuovo mondo su cui ci affacciamo e delle nuove credenze sulle quali far fede. Una volta educate le menti con questo shock, le sue riletture successive andranno controcorrente e perciò partiranno sfavorite.

Il primo imprinting è proprio nell’idea del trauma, l'idea dell’ora zero dell’evento. Il mezzo è il messaggio. Mezzo e messaggio sono: vivere un trauma. Come se prima del percolare dei segreti attraverso Wikileaks non vi fosse modo di interpretare la politica, la diplomazia, i segreti, le normali trame degli Stati. Come se l’interpretazione storica – anch’essa basata su archivi e documenti, ma in tempi più lunghi e meditati – adesso dovesse cedere il passo e appiattirsi sull’evento emotivo. Il secondo imprinting è sull’importanza attribuita ai temi cari alla diplomazia statunitense. Leggiamo i dispacci degli ambasciatori, scritti in modo franco e brutale, ma non per questo esenti da falsità, errori prospettici, pregiudizi, goffe banalità, chiusure. Vediamo cioè soltanto i pezzi di una visione del mondo che tuttavia non è l’unica in campo. Si continua a enfatizzare e cristallizzare per esempio la paura dell’inesistente atomica iraniana, mentre si continuano a ignorare le esistenti atomiche israeliane. Wikileaks e i media tradizionali, se combinati assieme, confermano insomma i temi dell’agenda dominante ma sconvolgono i codici della diplomazia. Proprio quel che fa la guerra, specie nella sua variante della guerra psicologica.


Il terzo imprinting è lo scompiglio sul web, talmente forte da risvegliare coloro che dal caos vorrebbero trarre un nuovo ordine sulla Rete. Due anni fa pubblicammo l’allarme del giurista che meglio conosce la Rete, Lawrence Lessig, il quale prediceva che «sta per accadere una specie di '11 settembre di internet'», un evento che catalizzerà una radicale modifica delle norme che regolano la Rete. Lessig rivelava che il governo USA, così come aveva già pronto il Patriot Act ben prima dell’11 settembre, aveva già «un ‘Patriot Act per la Rete’ dentro qualche cassetto, in attesa di un qualunque considerevole evento da usare come pretesto per cambiare radicalmente il modo in cui funziona internet». Così come George W. Bush, anche Obama sta facendo di tutto per avere, oltre alla valigetta nucleare, anche i bottoni per spegnere il web. L’evento in corso potrebbe spingere molti governi a voler affidare a qualcuno la nuova valigetta del potere. La Cina traccia il solco da tempo, del resto.


Il quarto imprinting è l’idea che i segreti siano tutti registrati, ben custoditi dai fogli con la carta intestata degli apparati, e perciò prima o poi inevitabilmente rivelati, con tanto di numero di protocollo e firma. Gran parte del vero potere è invece fuori scena: non scrive i suoi ordini, non ha catene di comando interamente tracciabili, è silente, sta in circuiti extraistituzionali, si giova di strati di copertura, di strutture parallele, di leve lunghe. Si avvale nondimeno di apparati e procedure legali, ma senza dichiararne le vere finalità. È un’illusione tanto ingenua ritenere che Wikileaks possa scoperchiare tutti gli strati del potere, tanto quanto ritenere che i veri potenti si possano combattere solo amplificando la trasparenza liberale.

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A margine, qualche considerazione dal lato italiano sul caso Wikileaks. Il Caimandrillo (caimano e mandrillo) ha intuito che il colpo per lui c’è, ed è forte. Dice di essersi fatto una risata. Ma forse non è stata troppo fragorosa. Lui, padrone di un medium tradizionale, la Tv, che ha portato alle sue estreme conseguenze, diffida di un medium, il web, che gli è forestiero né potrà mai controllare. Nel mondo ci sono altri caimani e ora vorrebbe anche farlo sapere in giro, fra un “wild party” e un altro, quando scatena i suoi comunicatori per denunciare un complotto internazionale contro di lui. Gli inventori del “trattamento Boffo” nulla potranno però contro un trattamento Boffo al cubo. Il Caimandrillo ha voluto partecipare al grande gioco mondiale non da leader che trascina una nazione, ma da padrone che la divide, la estenua e non la porta tutta. Nel grande gioco ora appare ritratto in mutande, lo vedono per quel che è: non è il padrone dell’Italia, è solo il padrone di un suo segmento affaristico. Altri padroni si preparano a spolpare il paese diviso, senza che sia in pista una classe dirigente in grado di instaurare un minimo di sovranità nazionale capace di difendere gli interessi vitali dell’Italia.

27 novembre 2010

Usi inattesi del brand Saviano

di Pino Cabras - da Megachip.


Quando Andrea, uno degli studenti di Galileo, lamenta nel dramma di Bertolt Brecht: «Sfortunato il Paese che non ha eroi», Galileo replica: «No, sfortunato il Paese che ha bisogno di eroi». Oggi non so se abbiamo gli eroi. Di sicuro abbiamo i “personaggi” degli eroi. Ad averli, a maggior ragione, non si aggiunge fortuna al nostro popolo: perché chiediamo comunque troppo a loro, e troppo poco a noi, cosicché loro non cambiano le cose e neanche noi. Considerate il personaggio Saviano. Vi faremo leggere due critiche spietate alle sue recenti prestazioni televisive.
Forse queste critiche hanno il difetto di trarre ruvide conclusioni – su di lui e su altri personaggi richiamati - dove invece non basterebbero gli elementi. Ma hanno il pregio di farci ascoltare suoni che il rumore di fondo dei media non fa sentire, nella sua incessante produzione di personaggi levigati e vendibili. Queste critiche ci aiutano a vedere le cose in tre dimensioni laddove lo schermo televisivo appiattisce a due dimensioni, se non a una, quella del “brand”. E nel lancio del brand-Saviano, lo ricordava qualche mese fa Federica Sgaggio, «siamo dentro a uno show; non altrove. Dentro uno spettacolo che, grazie all’epifania-esposizione del testimonial-personaggio mobilita risorse emotive, senso e spirito di appartenenza, sogno. Ci può stare, mica dico di no. Però direi che a questo punto non sarebbe privo di senso domandarci a che gioco stiamo giocando, e soprattutto chi sta dando le carte; chi tiene il banco. Chi è il mazziere. E magari, se avanza tempo, anche di domandarci chi potrebbe vincere, e per fare che.»
I due articoli che seguono hanno provato a farsi questo tipo di domande scomode, come vedrete. Scorticano la pretesa del personaggio di turno di offrire la propria santità da «Venerato Maestro» (cito Berselli) quando sponsorizza un modello di organizzazione sociale in realtà discutibilissimo, dove il mazziere che tiene banco non è riducibile alla camorra o alla ‘ndrangheta, manco per sogno.
Il territorio, questo suolo italiano avvelenato, bombardato, cementificato, capannonizzato, saccheggiato, è la preda di poteri forti e semiforti, per lo più criminali, e di certo più vasti e articolati delle rampanti borghesie mafiose di Gomorra e dintorni.
Tra i poteri forti – come ci ricorda il primo dei due articoli - ci sono i comitati d’affari che osteggiano l’obiettivo dei rifiuti zero e alimentano il business degli inceneritori. L’importanza degli inceneritori e dei miliardi che si portano dietro con sé è così grande che ormai traballano i governi nazionali (la Carfagna che sbatte la porta), scatenano lotte politiche furibonde a livello regionale (come in Sicilia) e regalano comode non-belligeranze (la Marcegaglia dei termovalorizzatori pugliesi che in Vendola vede «il miglior governatore del Mezzogiorno»).
Oppure troviamo il business nucleare, con l’altro «Venerato Maestro» Umberto Veronesi che fa la madonna pellegrina dell’atomo.
Trai poteri che condizionano l’uso del territorio ci sono poi quelli connessi alle attività militari. Intere regioni sono ormai condizionate da un reticolo di vincoli in cui la sovranità nazionale è andata a farsi benedire. Mentre molti paesi negli ultimi anni hanno colto l’occasione del declino USA per recuperare sovranità e riavere leve politiche e risorse proprie, il peso statunitense e israeliano sull’intelligence e le forze armate italiane - e quindi sulla gestione del territorio - si è accresciuto, con pessimi effetti sulla tenuta del nostro paese. Il Roberto Saviano che di recente ha esaltato Israele come un modello di tolleranza politica fa sorgere domande e diffidenze nuove sulla sua visione delle cose. Il secondo articolo di seguito proposto, scritto dagli anarchici di Comidad, critica Saviano sui retroscena israeliani. Il pezzo allunga troppo la catena delle congetture, ma ci spinge verso uno sguardo a tutto campo, che ci serve per non farci avvincere dalle polemiche diversive, né dalle polarizzazioni scelte sul terreno di lorsignori, quelle che intanto vogliono farci accettare un modello di sviluppo senza futuro che non contempla alternative.

Gli articoli:

16 novembre 2010

Su Fox News l'11/9 non è più un mito intoccabile

di Pino Cabras – da Megachip.


Per anni Fox News ha attaccato chi criticava le versioni ufficiali sull’11/9.
Ora i suoi conduttori – dopo il peso assunto dal movimento per la verità e dalle denunce dei familiari delle vittime – ammettono di «avere la mente più aperta di qualche tempo fa».
Il video che potete vedere qui di seguito è una novità sbalorditiva.

C'è Robert McIlvaine, che avevamo conosciuto nel film ZERO. E’ il padre di Robert Jr, vittima nell'attentato dell'11 settembre: un genitore con la stessa emozionante determinazione delle madri di Plaza de Mayo. C'è l'ingegnere Tony Szamboti, uno degli animatori del movimento Architects and Engineers for 9/11 Truth (ormai vicino ai 1400 aderenti), e c'è lui, il conduttore Geraldo Rivera, uno che in passato aveva preso di petto chi si dichiarava scettico di fronte al mito dell’11/9, scaricandogli contro tutti i trucchetti e le irrisioni dei mitografi governativi.
Fino a ieri il conduttore avrebbe usato consumati stratagemmi per dileggiare gli ospiti. Oggi ammette di non pensarla più come due anni fa. L’atteggiamento somiglia a quello di uno che si scusa. Perché la forza delle immagini e dei fatti che emergono intorno all'Edificio 7, anche grazie alla campagna «Building What?» è tale che le bugie non reggono, e i trucchi perdono presa ogni giorno di più.
Di recente Fox News ha anche trasmesso dei servizi che ricordavano che Mohammed Atta, il presunto capo del “gruppo di fuoco” dell’11/9, era stato monitorato da tempo come individuo sospetto, mentre l’FBI insabbiava tutto.
Mi chiedo: come mai una delle emittenti più schierate con l’amministrazione Bush e le sue guerre oggi cambia posizione, e in modo così netto?
Nei siti che trattano l’11/9 si maligna che ci sia una sorta di gioco di sponda: siccome l'attuale inquilino della Casa Bianca si è spinto fino a un punto di non ritorno nell’accettare la “verità ufficiale” dell’11/9, come un erede che accetta il lascito senza riserve, se oggi si fanno emergere pezzi di verità, questi faranno più male a Obama che a Bush. Interpretazione suggestiva. Che potrebbe avere dei corollari anche alla periferia dell’impero.
Le macerie delle menzogne cadranno meritatamente anche su quelli che non hanno mai voluto affrontare la questione che ha dato un’impronta al secolo, e perciò si sono privati della possibilità di comprendere sommovimenti politici e sociali di vasta portata. Intrappolati nella fallimentare e disastrosa missione in Afghanistan, non sanno più nemmeno perché hanno creduto alle panzane che la giustificavano.

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Di seguito un video con parti della trasmissione di Fox News, sottotitolato in italiano:
 

9 novembre 2010

Noam Chomsky: «Nessuna prova che al-Qa‛ida abbia eseguito gli attentati dell’11/9»

da Press TV & Washington's Blog.
Traduzione per Megachip a cura di Pino Cabras.


L’eminente intellettuale e attivista liberal Noam Chomsky, pur essendo da decenni un acuto demolitore delle classi dirigenti USA, ha contribuito sinora a sopire e troncare il dibattito sull’11/9.
Una sua recente dichiarazione all’emittente iraniana Press TV sembra invece far affacciare una svolta, con una sua posizione molto critica rispetto alla versione corrente del governo statunitense e dei grandi media.
La riproponiamo in video e con traduzione.


 

«Il movente esplicito e dichiarato della guerra [in Afghanistan], è stato quello di costringere i taliban a consegnare agli Stati Uniti le persone da questi accusate di essere implicate negli atti terroristici al World Trade Center e al Pentagono. ... I taliban hanno chiesto le prove ... e l'amministrazione Bush si è rifiutata di fornirne alcuna»: l’ottantunenne grande accademico ha fatto queste osservazioni al programma di Press TV “a Simple Question” (“una semplice domanda”, NdT).
«Abbiamo poi scoperto una delle ragioni per cui non hanno portato elementi di prova: non ne avevano nessuno».
L'analista politico ha inoltre detto che la non esistenza di tali prove è stata confermata dall’FBI otto mesi dopo.
«Il capo del FBI, dopo l'inchiesta internazionale più intensa della storia, ha informato la stampa che l'FBI riteneva che la trama potrebbe essere stata originata in Afghanistan, ma fu probabilmente attuata negli Emirati Arabi Uniti e in Germania».
Chomsky ha aggiunto che a tre settimane dall’inizio della guerra, «un ufficiale britannico annunciava che gli Stati Uniti e la Gran Bretagna avrebbero continuato i bombardamenti, fino a quando il popolo afghano non avesse rovesciato i taliban ... Questa è stata in seguito trasformata nella motivazione ufficiale per la guerra.»
«Tutto questo era totalmente illegale. Anzi, di più, criminale», ha dichiarato Chomsky.


8 novembre 2010

11/9: ecco l’inchiesta tabù di «Focus Money»

di Pino Cabras – da Megachip



Quando il settimanale economico tedesco «Focus Money» (N. 2 / 2010) aveva pubblicato un clamoroso articolo di Oliver Janich sull’11/9 (“Non vi crediamo”) la rivista aveva aumentato le vendite di un terzo. La Germania, stufa della guerra in Afghanistan, cominciava a interrogarsi sulle sue cause.
Un nuovo articolo di Janich uscito l’8 settembre 2010, ancora più documentato e critico nei confronti delle versioni ufficiali, aveva i numeri per fare il botto. E l’ha fatto.
Un botto così forte che l’altro settimanale dell’establisment tedesco, «Der Spiegel», ha sparato ad alzo zero contro Janich, accusandolo di fare sensazionalismo al fine di acquisire fama per conto del nuovo partito da lui fondato, il Partito della Ragione (Partei der Vernunft). Risultato: Janich non scriverà più per «Focus Money» e la rivista ha addirittura cancellato l’inchiesta dal proprio archivio, come se vi fosse passato Winston Smith, il protagonista del «1984» di Orwell che riscriveva o cancellava gli articoli in archivio secondo le verità ufficiali ammissibili.
Lo scrittore Roberto Quaglia ha descritto bene nel suo libro “Il Mito dell’11 Settembre” come il killeraggio di «Der Spiegel» avesse colpito allo stesso modo la carriera di altri due giornalisti tedeschi, Gerhard Wisnewski e Willy Brunner, i quali avevano osato realizzare per la tv pubblica tedesca WDR un’inchiesta di grande successo sull’aereo caduto in Pennsylvania l’11/9. Da allora il documentario è sparito dagli archivi, mentre Wisnewski e Brunner sono stati di fatto estromessi dalla tv.
Stessa sorte è toccata in Francia nel 2008 a Grégoire Deniau, direttore dell'informazione del canale ‘all news’ «France 24», e Bertrand Coq, della stessa testata, licenziati in tronco poche ore dopo che avevano ospitato un dibattito con una personalità critica sull’11/9. Anche in quel caso: archivi cancellati.
Di recente persino «Huffington Post», dopo aver ospitato un articolo di Eric Margolis che attaccava le verità ufficiali (“11 settembre, la madre di tutte le coincidenze”), lo ha prontamente cancellato non appena il mainstream informativo se ne è accorto. Chi tocca i fili muore, o quasi. Succede perfino per le riviste scientifiche.
I giornalisti che vogliono una carriera tranquilla così sanno cosa devono assecondare e dove non devono spingere le loro inchieste.
Ad ogni buon conto, qui di seguito vi proponiamo la traduzione integrale dell’articolo di Oliver Janich. Buona lettura.
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11 settembre 2001: il concatenarsi dei fatti.

Chi o che cosa sta davvero dietro gli attacchi dell'11 Settembre? Internet può essere un movimento per la verità nella ricerca dei fatti

di Oliver Janich - «Focus Money», 37/2010.

L’ 11 Settembre 2001, alle ore 6:00 di mattina, il mondo è ancora in ordine.
George W. Bush indossa i pantaloncini e sopra una vecchia T-shirt, e infila le scarpe da corsa. Alle ore 6:30 se ne va alla mezza luce del sole nascente, con un reporter amico e le sue guardie del corpo del Secret Service in un giro di jogging verso un campo da golf nelle vicinanze.
Contemporaneamente entra in funzione il personale del servizio di difesa aerea NORAD, che svolge sin dall'inizio della settimana l'esercitazione militare “Northern Vigilant”, la quale simula un attacco terroristico contro l'America che comprende l’uso di aerei passeggeri dirottati. Dopo la doccia alle 8:00, Bush riceve, secondo il «Telegraph» del 16/12/2001, una breve informativa a voce in cui viene trattato un aumento del rischio terrorismo. Subito dopo, il corteo di auto con George Bush è sulla via della scuola elementare Emma Baker di Sarasota, in Florida.
Il Volo 11 alle 8:13 rifiuta un ordine dei controllori di volo e spegne il transponder, che invia segnali al controllo del traffico aereo. Secondo l'agenzia di stampa Associated Press del 12/08/2002, il dirigente responsabile della navigazione aerea, Glenn Michael, e il suo staff considerano il caso come un possibile dirottamento.
Tuttavia, non si riuscirà, secondo la versione ufficiale, nel corso della successiva ora e mezza fino allo schianto sul Pentagono delle ore 9:37, a intercettare nessuno dei quattro aerei dirottati. A quanto riferisce il «Sunday Telegraph» del 16/09/2001, le forze di difesa furono disposte in pochi minuti a Defcon 3, due livelli di allarme sotto quello di guerra. Anche senza questo allarme, intercettare gli aerei che vanno fuori rotta o non rispondono è cosa di routine e accade circa cento volte l'anno.
Il «Calgary Herald» scrive il 13 ottobre 2001 che nel corso del 2000 sono stati intercettati dal NORAD 129 piloti. La notizia dell’Associated Press prima menzionata del 12/08/2002 racconta che nel 2001 fino agli attentati erano già stati intercettati 67 aerei entro pochi minuti dopo che il contatto era stato interrotto. La mancanza di manovre di intercettazione non è la sola stranezza di quel giorno.

«Focus-Money» presenta una selezione di indizi che contrastano, in base ad articoli di stampa, la versione ufficiale.

L’assenza della difesa aerea.
Già nei primi minuti dell’evento emergono le prime incongruenze. Alle ore 8:43 il Norad apprende del dirottamento del volo 175, alle ore 8:46 il volo 11 si schianta sulla torre nord del World Trade Center. Nel giro di pochi minuti le immagini fanno il giro del mondo. Secondo la maggior parte delle versioni ufficiali George Bush non sarà informato. Dirà nel dicembre 2001, durante una riunione davanti a un pubblico e telecamere: «Ho visto che un aereo ha colpito la prima torre. La TV era ovviamente accesa. In passato ho pilotato degli aerei e mi son detto: che terribile pilota.»
È noto che la limousine presidenziale è equipaggiata con le tecnologie più sofisticate, ma a quel momento non vi erano assolutamente le immagini televisive del primo schianto. Una simile dichiarazione è ormai scomparsa dalla pagina web della Casa Bianca, ma il video resta disponibile su YouTube. (parola chiave: "George Bush that's one terrible pilot").

Alle ore 9:03 il volo 175, si schianta sulla torre sud. Milioni di persone vedranno le immagini in diretta alla televisione, intanto che George Bush entra nell’aula della scuola elementare. Bush si siede e inizia a leggere una fiaba ai bimbi.
Poco dopo, un assistente si piega su George Bush e gli sussurra all'orecchio che un secondo aereo ha appena concluso il suo volo sul World Trade Center.
Bush non mostra alcuna emozione, né sorpresa né paura, rabbia o tristezza. Imperturbabile, legge il libro per quasi dieci minuti in più, e poi distribuisce alla classe un po’ di lodi cordiali.


Oltre al crollo dell’Edificio 7 del World Trade Center (WTC7), il crollo simmetrico quasi a velocità caduta libera delle torri WTC1 e WTC2, il buco sospettosamente piccolo al Pentagono e i rottami mancanti del quarto aeromobile caduto a Shanksville, questa è la scena che agli occhi di chiunque nel mondo, risulta la più sconcertante.
Perché il Presidente non dà segni di un qualche shock? Perché non viene immediatamente messo al sicuro?


Il Movimento per la verità è in crescita.
Nove anni dopo questi eventi, il numero di questioni in sospeso non è diminuita, anzi. Sempre più media consolidati mettono in discussione le versioni ufficiali. La giornalista Elizabeth Woodworth ha curato presso il Center for Research on Globalization (Globalresearch.ca), un'organizzazione non-profit, l’analisi di 18 rapporti comparsi sui grandi mass media, tra cui l'articolo sul numero di «Focus-Money» di gennaio 2010. Conclusione: la crescente attenzione dei media riflette la crescente professionalità all'interno del movimento per la verità. Non solo architetti e ingegneri, ma anche professori universitari, vigili del fuoco, veterani di guerra, ufficiali dei servizi segreti, piloti, leader religiosi e politici si sono uniti al movimento. Perfino il «Washington Times» è entrato nella fossa dei leoni, il 22 Febbraio 2010, con un articolo in cui l'architetto Richard Gage, partendo dall’assunto che le demolizioni con esplosivi degli edifici del WTC fossero controllate, racconta in dettaglio le sue esperienze.
I cosiddetti “Truther” (ricercatori della verità, NdT) raccolgono sempre più indizi sul fatto che tutto è stato alquanto diverso da quanto messo insieme dai mass media. Riallineano il puzzle tassello per tassello, fino a comporre un quadro chiaro che si distingue nettamente dalla versione ufficiale.
In tribunale, le prove forensi contano più degli indizi o delle testimonianze. Con l'aiuto delle scienze naturali si stabiliscono chiare connessioni. Per esempio, se sul luogo del delitto viene trovato un campione di DNA di una persona indagata, questo ha un peso maggiore rispetto al caso in cui l'autore del reato sia stato visto da un testimone potenzialmente inattendibile. La ricostruzione dei fatti deve essere in linea con le leggi della natura come, per esempio, il calcolo della traiettoria di un proiettile dell’arma del delitto.

Trovate tracce di esplosivo.
Tali chiari elementi di prova sono disponibili. Più di 1.200 architetti e ingegneri, guidati da Richard Gage, hanno dimostrato che secondo la legge di Newton, il crollo simmetrico dei tre grattacieli WTC 1, 2 e 7 sarebbe stato possibile solo a condizione che gli elementi strutturali fossero presi di mira allo stesso tempo e fossero stati eliminati d’un colpo (vedi «Focus-Money», 2 /2010).
Inoltre, il professore di fisica Steven Jones ha trovato nella polvere del World Trade Center tracce di nanotermite.
Un lavoro scientifico, sotto la guida del chimico danese dell'Università di Copenaghen Niels Harrit giunge alla conclusione che questa sia una traccia di esplosivo militare.
La ricerca è stata pubblicata il 3 Aprile 2009 nella rivista «Open Chemical Physics» ed è stata sottoposta come d’uso nella scienza,a una procedura di “peer review” (“revisione specialistica dei pari”, NdT), cioè i risultati sono stati vagliati da colleghi.
Il prof. Harrit, che scrisse la sua tesi di laurea in chimica nucleare alla Università Max-Planck di Mülheim nella Ruhr, spiega in dettaglio il processo di revisione tra pari nella rivista danese «Videnskab» (“scienza”, NdT). Secondo la giornalista Woodworth, lo studio non ha trovato l’attenzione di alcun mass media inglese o americano, ma alcuni media europei, come l’emittente danese TV2, ne hanno riferito.
Nel giugno 2009, i risultati delle indagini sono stati confermati dal prestigioso British Insitute of Nanotechnology (BIN): lo studio (1), così afferma l'Istituto, «fornisce l'indiscutibile (indisputable) prova che un esplosivo ad alta tecnologia definito Nanotermite, è stato trovato nella polvere di tutti e tre gli edifici crollati a New York il giorno 11/09/2001. Un tale esplosivo ad alta tecnologia non può essere fabbricato che in laboratori militari tecnicamente sofisticati.» Questo fatto taglia l’erba sotto i piedi a coloro i quali criticano Steven Jones, il professore di fisica che, secondo loro, avrebbe rischiato la sua reputazione e inventato da solo le prove a sostegno della sua tesi delle esplosioni.
[il testo è stato nel frattempo rimosso dalla pagina web dell’Istituto (http://www.nano.org.uk/news/jun2009/latest1881.htm), ma si trova in mirror in altri siti, NdT]

Caduta libera.
Un'altra prova lampante è fornita dall’agenzia governativa NIST, che ha esaminato il crollo delle tre torri fino ad agosto 2008, l'Autorità che pure aveva negato che il World Trade Center 7 fosse crollato a velocità di caduta libera. In un briefing del 28 Agosto 2008 lo scienziato del NIST Shyam Sunder ha detto che «un caso di velocità a caduta libera vorrebbe dire che un oggetto non avrebbe più al di sotto alcun componente strutturale.» Nel corso dello stesso briefing per caso ebbe la parola l'insegnante di fisica David Chandler, che insisteva sul fatto che le immagini televisive mostravano chiaramente un caso di velocità di caduta libera per circa 2,5 secondi. Ciò significherebbe che tutte le 82 colonne acciaio avrebbero dovuto cedere simultaneamente. Probabilmente sulla base di questa confutazione il NIST ha ammesso nel rapporto finale a partire da novembre 2008 che all'improvviso circa otto piani del palazzo erano stati per 2,25 secondi in caduta libera.
Il commento rimane nascosto in mezzo al rapporto di 730 pagine (NIST, NCSTAR 1–9, Vol 2) a pagina 607.
Il professor David Ray Griffin, scrive in proposito ironicamente: «Il NIST ci dice: “poi è capitato un miracolo”.» Questo è in contrasto con qualsiasi legge della fisica, sottolinea Griffin. E ora più di 1.200 esperti legati agli “Architetti e Ingegneri per la verità sull’11/9” (ae911truth.org) confermano la sua opinione sul fatto che la la velocità di caduta libera è la prova di una demolizione intenzionale. Sebbene Griffin sia uomo di studi teologici, è diventato un'icona del movimento per la verità, perché instancabilmente si produce di continuo in libri e articoli che vanno contro i cosiddetti “debunker”. Questi ultimi tentano di confutare gli argomenti degli scettici, dopo di che gli scettici innescano un botta e risposta interminabile nello “sbufalarsi” a vicenda.

Nessun processo.
Il problema è il seguente: finché non sono aperte pubbliche udienze in tribunale, nessuna prova porta a una condanna. Finora, l’accusa si è rifiutata - nonostante le numerose petizioni da parte dei cittadini e dei parenti delle vittime - di avviare la procedura. Tra coloro che ci hanno provato c’è perfino Stanley Hilton, un ex collaboratore del candidato presidenziale repubblicano Bob Dole. Mentre lo stesso ufficio dell’accusa si rifiuta di indagare sul caso, un gruppo di familiari delle vittime (Family Steering Committee) con la partecipazione delle famose Jersey Girls ha rivolto domande specifiche ai funzionari del governo sulle informazioni fornite dal Presidente Bush alla Commissione governativa ufficiale. I loro sconvolgenti risultati: alla maggior parte delle domande non si è risposto del tutto o si è risposto in modo insufficiente. Per i dettagli si veda la pagina web 911independentcom­mission.org o il film “9/11 Press for Truth” disponibile gratis su Internet.
Fino a quando le autorità si rifiutano di rispondere alle domande, il movimento per la verità cercherà ulteriori prove e indizi negli articoli dei media mainstream.
Dal momento che l'arma del delitto, la nanotermite, è già appurata, è importante trovare i veri colpevoli. Poiché è estremamente improbabile, secondo Niels Harrit e altri esperti, che Osama bin Laden sia riuscito a ottenere da una grotta in Afghanistan degli esplosivi militari nonché collocarli presso edifici occupati da autorità governative, è il caso di individuare la cerchia dei criminali da un’altra parte.
«Se il governo è reticente su delle evidenti demolizioni, è logico cercare il vero colpevole in questo giro», spiega Gerhard Wisnewski. Questo giornalista nel marzo 2003 aveva presentato il primo film al mondo critico sugli eventi in un medium di massa. Il film "Aktenzeichen 11.September ungelöst" (“I capitoli irrisolti dell’11/9”, un episodio di una serie del canale tedesco WDR, NdT), ha battuto tutti i record di audience alla WDR. Il canale voleva fare del film un successo anche sul mercato mondiale. Secondo Wisnewski l’emittente è stata poi messa sotto pressione politica e lui è stato ostracizzato nel suo lavoro.

Che cosa sapeva il governo?
I criminologi si fanno delle domande per capire le motivazioni e opportunità che causano le azioni degli autori. «Al fine di identificare l’autore di un reato, una funzione di polizia che svolga indagini indipendenti dovrebbe esaminare i circoli che sapevano già le cose da prima e non hanno fatto nulla per impedirle», ha chiarito Wisnewski, che ha appena pubblicato il libro “Drahtzieher der Macht” (“I burattinai del potere”, NdT), che tratta degli ambienti economici e politici più elevati.
Molti articoli sui media forniscono un numero sbalorditivo di indicazioni sul fatto che gli autori veri potrebbero venire da questi stessi ambienti.
Esponenti del governo hanno sottolineato, dopo gli attentati, di non essersi mai aspettati un attacco da parte di aerei dirottati. Così il 16 maggio 2002 dichiarava Condoleezza Rice alla CBS e altri media: «Io non credo che nessuno avrebbe potuto prevedere che queste persone avrebbero preso un aereo per schiantarsi contro il World Trade Center né che avrebbero provocato un altro schianto sul Pentagono, né che avrebbero cercato di usare gli aerei come armi, un velivolo dirottato come arma.» A quel tempo, non era ancora chiaro per il Consigliere per la sicurezza nazionale quel che sarebbe venuto interamente alla luce.

Giochi di guerra sospetti.
Un esempio, riferito dal «Washington Post» il 10 aprile 2004», narra che a Bush il 6 Agosto 2001 fu presentata una nota intitolata " “Bin Ladin Determined To Strike in US” (“Bin Laden determinato a colpire negli Stati Uniti”, NdT). Il 18 aprile 2004, «USA Today» scriveva che la difesa aerea del NORAD sin dal 1999 aveva condotto esercitazioni con aerei dirottati usati come armi, cioè quel che la Casa Bianca aveva preteso inimmaginabile. Fatto particolarmente piccante: l’11 settembre stesso si sono svolte diverse esercitazioni di questo tipo.
Donald Rumsfeld medesimo ha ammesso, secondo un servizio del canale via cavo C-Span, il 11 Febbraio 2005 davanti alla parlamentare Cynthia McKinney in un'audizione sul bilancio della difesa, che almeno quattro "giochi di guerra" ebbero luogo in data 11 Settembre.
Il segretario della Difesa il giorno degli attentati rivelò un vero e proprio dono di chiaroveggenza. Il «Fayetteville Observer» ha scritto in data 16 Settembre 2001, che con alcune persone Rumsfeld aveva parlato in passato di difese anti-missili e di attacchi terroristici. Rumsfeld diceva [quel giorno] al pubblico: «Lasciate che vi dica una cosa. (...) Ci sarà un altro evento». Poi il giornale prosegue: «Due minuti più tardi, un aereo si è schiantato contro il World Trade Center dimostrando che aveva visto giusto». La strabiliante predizione di Rumsfeld non si ferma a quel giorno. Il britannico «Daily Telegraph» scrive il 16 dicembre 2001, che Christopher Cox, presidente della commissione Difesa della Camera dei Rappresentanti, era seduto davanti alla TV con Rumsfeld nell'ala est del Pentagono per seguire gli eventi di New York. Cox ricorda che Rumsfeld gli disse allora: «Mi creda, non è ancora finita. Ci sarà un altro attacco, e quello potrebbe toccarci». «Poco dopo», scrive il «Telegraph», «l’aereo si schiantava sul Pentagono». Tuttavia, l'impatto si produsse nella parte non occupata del Pentagono che era in corso di restauro.
Il giorno prima Rumsfeld aveva dato prova della sua rimarchevole preveggenza.

Il mondo di Rumsfeld.
Il 10 Settembre, dichiarava davanti a una platea sconcertata - a quanto ha riferito il la rete CBS in una trasmissione del 29 gennaio 2002 - che 2.300 miliardi dollari erano spariti dal bilancio del Pentagono. Il giorno dopo, il mondo era cambiato e nessuno stava più a chiedere dove fosse finita questa incredibile somma (1). Secondo la «Pittsburgh Post Gazette» del 20 dicembre 2001, 34 su 65 dipendenti del Resource Office dell'Esercito furono uccisi quel giorno al Pentagono. La maggior parte delle persone morte in quell’ufficio sarebbero state revisori, esperti contabili e analisti di bilancio privati.
Fu ancora Rumsfeld a evocare in un'intervista con il «Parade Magazine» il 12 ottobre 2001, che un missile (e non un aereo, ndr) avesse colpito il Pentagono. La rivista ha successivamente spiegato che si trattava di un errore di trascrizione. Il link autorizzato al sito del ministero della Difesa, che confermava l'intervista, da allora è scomparso.
Secondo un servizio della CNN del 27 dicembre 2004 Rumsfeld dichiarava davanti alle truppe a Baghdad, che l’apparecchio su Shanksville dovrebbe essere stato abbattuto. Il Pentagono spiegherà più tardi che questo commento era un lapsus.
Nella versione ufficiale, esso si era schiantato dopo una lotta tra passeggeri e terroristi. Ulteriore dettaglio curioso: nelle foto dell’area d’impatto non si vede alcun pezzo del relitto.
Altri fatti curiosi sono capitati prima degli attentati. Così, la CNN ha riferito nel giugno 2001 che il procuratore generale John Ashcroft aveva ricevuto dall'FBI istruzioni affinché viaggiasse solo su jet privati a causa delle minacce terroristiche. Secondo il britannico «Guardian» del 10 settembre 2001, l'FBI in collaborazione con i servizi segreti ha disconnesso - nei giorni precedenti gli attentati - più di 500 siti web islamici [NdT, mercoledì 5 settembre 2001; da notare un refuso nell’originale, dove si dice “prima del Rapporto”].
Jeb Bush, fratello di George Bush e governatore della Florida, il 7 Settembre 2001 dichiarò lo stato di emergenza in Florida, dove soggiornava la maggior parte degli attentatori. L'ufficio stampa del governatore ha spiegato a «Worldnet Daily», secondo un articolo pubblicato il 25 ottobre 2001, che ciò fu fatto nel caso in cui un uragano simile a quello "Andrew" del 1992 si fosse abattuto sullo stato. La proclamazione dello stato di emergenza garantisce al governatore poteri speciali.

Le pistole fumanti.
Secondo «Newsweek» del 24 Settembre 2001 un gruppo di funzionari del Pentagono annullò, il 10 Settembre 2001, i voli previsti per il giorno successivo a causa di problemi di sicurezza. Una dozzina di altri articoli riferiva di attività sospette in anticipo rispetto all’11 Settembre. Il blog «Killtown» denomina sotto le parole chiave «9/11 Smoking Guns found in the Mainstream Media» quasi 300 articoli e servizi televisivi, contenenti degli indizi contro la versione ufficiale. Gli americani usano l’espressione «Smoking Guns», "pistole fumanti" – per designare delle prove evidenti.
La CBS ha così riportato un’intervista con il soccorritore Tom Kenney, che affermava: «A essere onesti, siamo arrivati lunedi sera (10 settembre, NdT) e abbiamo iniziato il nostro lavoro (NdT «went into action») martedì mattina». Il giornale locale «New York City News» («Newsday») ha riferito il 12 Settembre 2001, che per due settimane il livello d’allarme in allarme per gli edifici del WTC è salito. Ma il 6 Settembre, l'allarme è stato improvvisamente sospeso e i cani addestrati ad annusare bombe sono stati ritirati. Daria Cord della brigata di sorveglianza dichiara che l’11 Settembre era il primo giorno senza agenti di sicurezza supplementari. Ciò corrisponde a un’osservazione di Ben Fountain, un analista finanziario che lavorava nel WTC. Ha raccontato alla rivista «People» del 12 Settembre 2001 che nelle settimane precedenti gli attentati gli edifici del WTC furono evacuati diverse volte.
Gli scettici avanzano l’ipotesi che delle bombe possano essere state piazzate nel corso di questi momenti.

Sistema di allarme spento.
Secondo il NIST le porte d’accesso al tetto erano chiuse contrariamente al solito. L'agenzia governativa ha inoltre rivelato nella sua relazione che il sistema di allarme antincendio nel WTC7 è stato commutato in modalità test alle ore 6:47 del mattino per otto ore, il che ha avuto come conseguenza che gli allarmi furono ignorati dal centro di sicurezza.
Altrettanto interessante risulta considerare coloro che, quella mattina, non si trovavano nell’edificio. Secondo un rapporto del 18 settembre del servizio internet Ananova, ora parte della società di telefonia Orange, Jim Pierce, un cugino di George Bush doveva essere in quel giorno nel WTC. Optò, tuttavia, per il vicino Millennium Hotel, perché il suo gruppo non avrebbe avuto abbastanza spazio presso gli uffici della sua azienda nel 105° piano della torre sud (NdT: che per giunta era occupata al 50% della sua capacità di locazione al momento dei fatti). Ha avuto fortuna simile Larry Silverstein, il proprietario del WTC 1, 2 e 7. Secondo il «New York Magazine» del 18 aprile 2005, dichiarò che non era nel suo ufficio perché aveva un appuntamento dal medico.
Silverstein aveva acquistato il possesso delle torri gemelle appena sei settimane prima degli attentati,e le aveva assicurate poco prima dell’11 Settembre contro attacchi terroristici. L'Autorità Portuale voleva assolutamente sbarazzarsi dei palazzi, perché erano contaminati dall’amianto e una ristrutturazione sarebbe costata più di un miliardo di dollari. A causa della contaminazione da amianto era fuori questione che si potessero demolire gli edifici usando esplosivo per ricostruirne di nuovi. Molte persone soffrono oggi a causa dell’amianto che in quel giorno fu sparso dalla nuvola di polvere.

Transazioni di borsa sospette.
Gli acquirenti delle Put Options [diritto di vendere ("put") un certo numero di azioni a prezzo fissato entro un certo periodo di tempo, NdT] sulla United Airlines potevano dirsi felici, a quanto raccontava il «San Francisco Chronicle» del 29 Settembre 2001. Gli acquisti sono furono effettuati tra gli altri dalla Deutsche Bank Alex Brown, nel cui consiglio di amministrazione si era seduto di recente A.B. Krongard. Al momento degli attentati, costui era direttore esecutivo della CIA. Un numero insolitamente elevato di opzioni di vendita fu acquistato non solo sulla compagnia aerea, ma anche per i riassicuratori implicati. Sebbene l'autorità di controllo borsistico della SEC possa indagare su ogni transazione, la pista non è mai stata approfondita.
Gli indizi che parlano in favore di una demolizione degli edifici sono stai essi stessi semplicemente ignorati dalle autorità. Sulle foto si vede assai nitidamente dell’acciaio fuso che cola, e dei resti di travi in acciaio tagliate diagonalmente, esattamente come dopo delle esplosioni controllate. Sebbene Rudy Giuliani avesse vietato, secondo il «Boston Globe» del 26 settembre 2001, che si scattasse qualsiasi foto si facessero dei filmati a Ground Zero, non riuscì nondimeno a impedire tutte le riprese. Coloro che cercano la verità desidererebbero possedere simili riprese anche del Pentagono. Il «National Geographic» spiega l’11 dicembre 2001 - tra gli altri media - come l'FBI abbia immediatamente sequestrato le telecamere dei negozi circostanti.
Il Pentagono è uno degli edifici più custoditi al mondo. Tuttavia, non esiste finora un solo video o una foto di un Boeing.
Innumerevoli vigili del fuoco hanno riferito - ad altrettanto numerosi media, dalla rivista «People» al «New York Times» fino a BBC, CNN e CBS - di esplosioni e lampi negli edifici del World Trade Center. Alcuni di loro, come il pompiere Louis Cacchioli a «People», hanno parlato in modo esplicito di bombe: «lungo il percorso del nostro ritorno si è udita una bomba. Pensiamo che delle bombe siano state collocate nel palazzo.» L'articolo è datato 12 Settembre 2001.
Barry Jennings, che ha riferito la presenza di bombe nel WTC7, è morto in circostanze oscure poco prima della pubblicazione della relazione ufficiale. Molti testimoni si lamentato del fatto che non sono stati interrogati dalla commissione governativa ufficiale, o che le loro dichiarazioni siano state omesse nella relazione d'indagine.

Nessuna inchiesta nella dovuta forma.
Ciò è dovuto alla differenza tra una commissione governativa e un’inchiesta giudiziaria normale. Per un processo pubblico ci sono regole chiare. Entrambe le parti possono portare le loro prove, una giuria imparziale e il pubblico giudicano la loro pertinenza. Invece è stata istituita una commissione con stretti legami tra i suoi componenti e l'amministrazione Bush.
Il miglior esempio è il presidente della Commissione Thomas Kean. Il 22 gennaio 2003, la rivista «Fortune» pubblicò un rapporto sui suoi legami con la famiglia Bin Laden. Kean era direttore e azionista del gigante petrolifero Amerada Hess. Nel 1998 la società aveva stabilito una joint-venture con la Delta Oil con il nome di Delta Hess. Delta Oil ha stretti legami con la famiglia reale dell'Arabia Saudita, il paese di origine della maggior parte dei presunti dirottatori. Proprietari di Delta erano i due sauditi Khalid bin Mahfouz (morto nel 2009, NdT) e Mohammed Hussein al-Amudi. Dettaglio rilevante: Mahfouz, nel 1988, aveva salvato dal fallimento la compagnia petrolifera Harken di George Bush Junior. Come ha riferito la CNN il 15 Agosto 2002, i proprietari di Delta sono stati citati in giudizio come finanziatori del terrorismo dalle famiglie vittime per un trilione di dollari. Mahfouz deteneva, come la famiglia Bin Laden, delle quote del gruppo Carlyle dei Bush.
La questione del movente potrebbe trovare la sua risposta in un documento che proponeva, nel settembre 2000, il "Progetto per un Nuovo Secolo Americano” (PNAC, Project for a New American Century). L'organizzazione di sostegno scriveva che gli USA non potevano estendere il proprio dominio militare del mondo a meno che non avesse avuto luogo un «evento catastrofico e catalizzatore, come una nuova Pearl Harbour». Esattamente un anno dopo, George Bush ha dichiarato in data 11 Settembre 2001, secondo il «Washington Post» del 27 Gennaio 2002: «La Pearl Harbor del XXI Secolo si è appena realizzata.» Tra i membri del PNAC erano compresi 16 membri dell'amministrazione Bush, tra cui l'allora segretario alla Difesa Donald Rumsfeld e il suo vice Paul Wolfowitz. Ciò combacia con quanto annunciava la BBC il 18 settembre 2001 sul fatto che i piani per un'azione militare in Afghanistan, secondo il ministro degli Esteri pakistano Niaz Naik, già nel luglio 2001 erano pronti in vista di ottobre. Il 10 Settembre 2001, secondo la CBS News del 5 Agosto 2002, tali piani dovevano essere presentati a George W. Bush. Il 7 Novembre 2000, la BBC riferiva che, nell'ambito dell’operazione «Swift Sword» - ebbe luogo una delle più importanti esercitazioni d'oltremare della storia militare britannica: 20mila soldati furono dispiegati in Oman nel settembre 2001. Le truppe di «Swift Sword» furono utilizzate nella guerra dell’Afghanistan, secondo il «Telegraph», a partire dal 1° Ottobre 2001.


Il 18 Gennaio 2004 il Segretario del Tesoro Paul O'Neill, spinto alle dimissioni da Bush, ha raccontato nel corso della trasmissione "60 Minutes" della CBS che l'invasione dell'Iraq era stata pianificata all'inizio del 2001.
Una nota indirizzata a O’Neill, rivelata nel quadro del FOIA (Freedom of Information Act, la legge sull’accesso agli atti classificati) ne ha dato conferma (http://paperless archives.com/gwb.html).
Nel documento del 31 Gennaio 2001 viene fissata una riunione per l’indomani, 1° febbraio 2001. Tema: «Piano politico-militare per la crisi dopo-Saddam in Iraq» (si veda l’estratto qui in foto).
Il 21 Settembre 2004 il «Boston Globe» riferisce di un ordine presidenziale, che Bush ha firmato il 25 marzo 2003.
Il contenuto: i dossier che riguardano il terrorismo possono essere tenuti segreti per 25 anni e non sono quindi accessibili sotto il Freedom of Information Act.

3 novembre 2010

La sconfitta di Obama

di Pino Cabras - da Megachip.

La sconfitta di Barack Obama a metà del suo mandato è nettissima e apre scenari inediti. La crisi economica ereditata dalla sua amministrazione sta mettendo in ginocchio la classe media di Main Street che – contrariamente alle promesse – ha dovuto comunque cedere il passo a Wall Street. L’inerzia del leader che urlava “Yes, we can” è stata punita fino a prefigurare una sua sconfitta certa fra due anni, se le cose rimarranno così e se una guerra non lo salverà (come gli suggeriscono dal «Washington Post»).
Il movimento del Tea Party che ha rivitalizzato il Partito Repubblicano è una galassia di opposizione variegata. Nel suo grembo contiene tante contraddizioni, essendo una vasta protesta anti-establishment che però viene accanitamente foraggiata da pezzi da novanta dell’establishment stesso, e incitata a far suo un programma demagogico e ultraliberista.
Eppure emergono candidati che sono espressione di tendenze ben distinte dal cappello che vogliono mettervi sopra i plutocrati come Murdoch o i fratelli Koch.
Su tutti appare squillante la vittoria di Rand Paul, neosenatore del Kentucky e figlio del parlamentare Ron Paul, un repubblicano che ha corso anche alle ultime primarie presidenziali, il quale sosteneva e sostiene che gli USA debbano immediatamente ritirarsi da tutti gli scenari di guerra nel globo e ridurre drasticamente le immani spese militari statunitensi. Non solo, Ron Paul attacca frontalmente da anni tutti i tabù del potere washingtoniano, a partire dalla Federal Reserve. Il figlio segue la stessa scia.
Saltano insomma gli schemi, sullo sfondo di un paese che in tantissime città sta ormai rinunciando all’asfalto perché non ci sono nemmeno più i soldi per la manutenzione delle strade. La presidenza Obama viene associata a un declino terminale dell’Impero.
I democratici tenteranno disperatamente una correzione che potrebbe persino portare a contrapporre un altro candidato a Obama nel 2012. Tra una sconfitta certa con Obama e la brutta figura di una sostanziale sconfessione di un presidente in carica - e senza un vero programma per invertire la tendenza al declino, mentre il peso demografico della Florida si riversa di nuovo sui repubblicani – le speranze dei democratici di tenere la Casa Bianca sono minime.
I repubblicani soffieranno implacabilmente sul fuoco della protesta, cercando di coalizzare una massa impaurita sempre più consistente. Sarah Palin ha sponsor facoltosi, ma continua a rimanere un personaggio imbarazzante. La sorpresa potrebbero perciò essere i Paul padre e figlio, che avevano predetto la crisi e propongono soluzioni insieme più solide e più rivoluzionarie, che potrebbero incontrare favori anche nell’agone nazionale. I giornali d’oltreoceano e anche i nostri li etichettano come ultraconservatori. Etichetta sbagliata e fuorviante. Assistiamo invece a una spinta potenzialmente in grado di rovesciare in profondità lo stile di governo delle istituzioni statunitensi. Di conservatore c’è un richiamo plurisecolare alla Costituzione, un’idea di Stato federale in ritirata, una riduzione isolazionista della presenza nel mondo. Ma le implicazioni di un simile programma vanno ben oltre la dicotomia progresso-conservazione (non parliamo di destra-sinistra). Molta sinistra europea, per dire, è per la guerra in Afghanistan ed è pronta per una guerra in Iran. Ron Paul vuole invece smantellare il complesso militare industriale. Come andrà a finire? Quali risorse metterà in campo il potere minacciato dalla tenuta del paese più potente?
Tutto può succedere, la portata della crisi rende lo scenario più imprevedibile. Nel pieno di una crisi così grave e con un presidente ridotto ad “anatra zoppa”, l’Impero non ha una guida solida. Lo sbando sta durando da anni, e le vere decisioni sono prese da poteri irresponsabili.